Améliorer les bilans énergétiques des biocarburants

Si le bilan énergétique des biocarburants paraît « incontestable » - et démontré par de nombreuses études – la filière biodiesel compte en améliorer le rendement énergétique.

A l’heure actuelle, il est de 2,99 pour le colza ; de 3,16 pour le tournesol contre 0,92 pour le gasoil.  

En clair, ces deux plantes restituent, en moyenne, trois fois plus d’énergie qu’elles n’en utilisent en prenant en compte tous les stades d’élaboration du biocarburant, de la culture au produit fini en passant par la collecte et la transformation de la graine.

Dans un but d’amélioration permanente, la filière française des huiles et des protéines végétales souhaite parvenir à un rapport de un à quatre, voire de un à cinq. D’où la volonté de réduire, en amont, la consommation des matières fossiles.

Sur une exploitation, les engrais azotés représentent, pour la culture du colza, 48% de l’énergie utilisée contre 40% pour les engins agricoles. Pour le tournesol, c’est l’inverse. La mécanisation représente 69% de l’énergie utilisée contre 18% pour les engrais.

S’il ne s’agit pas forcément de réduire les intrants, l’idée est de mieux les utiliser afin d’obtenir le meilleur bilan énergétique possible.