Le bilan énergétique positif se construit au champ …

Publié le par Claude

D’un point de vue énergétique, le blé ou le maïs produit sur un hectare contient plus d’énergie que la somme d’énergie non renouvelable dépensée pour les produire.

Sur l’ensemble de l’énergie consommée pour la culture, deux postes font l’essentiel de la dépense : la fertilisation azotée (40 à 60%) et le fuel (20 à 30 %). Rappelons que l’énergie non renouvelable consommée pour la fertilisation azotée correspond à l’énergie dépensée pour la synthèse de ces engrais.

Le bilan énergétique (énergie présente dans la biomasse – énergie non renouvelable consommée) de la plante entière à la sortie de la parcelle est donc largement positif.

Mais ce bilan positif à la sortie du champ ne préjuge pas forcément du bilan énergétique final du produit énergétique (chaleur, électricité ou biocarburant) fabriqué à partir de cette biomasse. D’autres éléments rentrent alors en jeu tels que l’utilisation de tout ou partie de la plante, la consommation en énergie du process (chaudière, turbine, ou usine de biocarburant) ou les rendements de conversion de l’énergie contenue dans la biomasse selon les process.

Energie consommée :                                                          Energie présente dans la biomasse :

Fabrication des intrants (engrais, phytosanitaires) +            90 qx/ha de grain de blé et 4 t de

fabrication matériels agricoles + carburants fossiles            paille = 129 Gj/ha

 

(huile, fuel) = 16 à 20 Gj/ha

 

 

Publié dans biocarburant

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